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Situation juridique et règlements concernant l’exercice de la profession de musicothérapeute en Suisse
L’exercice de la profession de musicothérapeute en Suisse doit être considéré dans un contexte actuel varié et mouvant. La politique d’enseignement, le paysage de formation, la politique de santé, les assurances maladie, les associations professionnelles des professions apparentées, etc., créent un champ de tension dans lequel les musicothérapeutes suisses et particulièrement l’Association Suisse des Musicothérapeutes (ASMT) évoluent.
Association suisse des musicothérapeutes
L’ASMT a été créée en 1981 et se compose actuellement de 265 membres (207 ordinaires avec droits de vote, 50 associés ainsi que 6 membres de soutien et 2 membres d’honneur). Vingt pour-cent sont francophones. Une majorité des membres de l’ASMT travaille à temps partiel dans des institutions cliniques ou spécialisées en pédagogie curative et/ou dans leur propre cabinet.
· 30% dans des cliniques publiques et privées (pédopsychiatrie ou des établissements pour adultes) ou des cliniques psychosomatiques
· 25% dans des institutions d’enseignement spécialisé
· 16% en EMS
· 8% dans des services oncologiques
· 2% en néonatologie
· 40% dans des cabinets privés, dont la moitié sont employés en plus à temps partiel dans une institution clinique ou spécialisée en pédagogie curative
Les domaines d’activités des musicothérapeutes suisses sont très variés. L’ASMT s’engage pour leur reconnaissance à plusieurs niveaux au sein de la politique de la profession. Elle est membre depuis longtemps de l’EMTC (European Music Therapy Confederation) et de son règlement d’admission[1] très exigeant (y compris le code éthique) garantissant la qualité du travail de ses membres.
Musicothérapie au sein de la politique de profession
L’exercice de la musicothérapie en Suisse n’est pas réglementé par une loi professionnelle ou une réglementation officielle. Toutefois, la tendance est de reconnaître les formations intégrées au système de formation suisse, ce qui signifie que les institutions engagent davantage de musicothérapeutes ayant obtenu un diplôme reconnu.
Afin de mieux comprendre la politique d’enseignement suisse, voici ci-dessous une brève présentation du système d’enseignement[2] dans laquelle se dessinent deux parcours menant à une qualification professionnelle :
1. Le parcours de formation professionnelle (sous la forme d’une formation professionnelle duale[3]) mène au niveau secondaire II par un apprentissage au Certificat fédéral de capacité (CFC). Dans le cadre de la formation professionnelle supérieure, ce diplôme peut être complété jusqu’à un diplôme fédéral (DF) par un examen professionnel supérieur (EPS) au niveau tertiaire B.
2. Le parcours de formation générale mène au niveau secondaire II par une maturité professionnelle ou gymnasiale à un BA dans une haute école ou une universitaire (tertiaire A). Ce diplôme peut être complété par un MA ou MAS et encore plus loin par un doctorat/PhD.
[1]www.musictherapy.ch/fileadmin/Daten/PDF/Reglement_admission_2014_F.pdf
[2]www.bfs.admin.ch/bfs/portal/de/index/infothek/nomenklaturen/blank/blank/isced/01.htmlhttp://www.bfs.admin.ch/images/icons/ico_pdf.gif
[3] Système dual de la formation professionnelle en Suisse : apprendre en entreprise et à l'école professionnelle
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